La forêt de bambous géants de Arashiyama commence à accueillir son flot de touristes. Je m’éclipse pour leur laissant la place et me dirige vers le temple Jojakko-ji. Je franchis la voie de chemin de fer qui mêne à la gare Torokko, non sans avoir laissé passer le train.
Je suis mon GPS, je passe à côté d’un étang et suis sensé arriver devant l’entrée du temple. Je ne vois rien, c’est bizarre. Je continue sur la route en espérant trouver une indication, toujours rien. Je vois enfin une personne qui arrive et lui demande où se trouve le temple. Elle me montre alors l’entrée en me précisant qu’il n’ouvre qu’à 10 heures, j’ai 30 minutes à attendre.
J’en profite pour explorer les alentours, et me présente pile à l’heure de l’ouverture. Je suis le premier visiteurs de la journée.
Le temple est construit au pied d’une montage, ou plutôt sur le flanc car la visite est une belle grimpée sur les hauteurs et offrant une belle vue sur Arashiyama. C’est une succession de chemin et d’escaliers, qui mènent toujours plus haut.
Cela commence par la porte principale, entourée d’érables, qui ouvre sur un premier grand escalier. Tout le long, des lanternes sont disposées, des lanternes de toutes formes et tailles.
A mi-parcourt, j’arrive devant plusieurs pavillons traditionnels, qui sont vraiment magnifiques. l’endroit est entouré de verdure, et notamment d’érables Momiji dont certains commencent à prendre quelques couleurs automnales.
Et il y a de la mousse, beaucoup de mousse. L’endroit est extrêmement humide et le sol est un tapis soyeux, un écrin de verdure.
C’est un véritable moment de calme et de relaxation, très peu fréquenté par les touristes. Enfin, j’arrive tout en haut, avec une superbe pagode et la vue sur les alentours.
Le temple Jojakko-ji a été la bonne surprise de cette journée à Arashiyama. C’est un endroit magique, véritable image d’Epinal du Kyoto traditionnel. Parfois les mots doivent s’effacer pour laisser la place aux images...