En arrivant à Takayama j’avais récupéré une carte de la ville avec les principaux points d’intérêt. Très bien faite (et disponible dans plusieurs langues), elle propose un circuit passant par les maisons historiques. Anciennes demeures de samouraï ou autre maison noble, c’est une partie de l’histoire du Japon qui se déroule devant mes yeux.
Le parcourt se poursuit par une série de temples en bordure de la ville. Cette endroit est appelé higashiyama. « les montagnes de l’est ». C’est également le nom d’un célèbre quartier de Kyoto dans lequel il y a également une grande concentrations de temples et sanctuaires.
D’ailleurs Takayama est aussi parfois appelée « la petite Kyoto », à cause du tracé en damier de ses rue, inspiré de celui de l’ancienne capitale impériale.
La route des temples commence en centre ville et passe par des petits chemins, des escaliers qui passent à côté d’anciennes maisons. C’est assez calme, peu de touristes et comme ce sont des chemins détournés il n’y a quasiment pas de voiture.
Les temples sont beaux. A Takayama ils ne sont pas extraordinaires mais c’est surtout le fait de les avoir proches les uns des autres qui donne du charme à cette promenade. J’avoue également qu’ils sont parfaitement entretenus.
Par contre certains « trésors » m’ont laissé perplexe. Comme ce petit cimetière difficile d’accès. Une fois en haut de la colline, on arrive devant deux pierres tombales. Et c’est tout. Il ne reste plus qu’à redescendre.
Mais la promenade reste intéressante car elle permet de découvrir la ville de façon plus intime, plus authentique.
Ici l’automne commence à se faire sentir. Un ginkgo biloba commence à prendre des couleurs or. Les érables virent progressivement au rouge. J’y serai venu deux semaines plus tard, cela aurait été un spectacle de couleurs.
La parcourt me ramène au cente de Takayama, je reviens vers la rue commerçante pour l’achat de quelques souvenirs.
Puis retour dans mon ryokan, et cherche un endroit où manger. Les rues de la petite ville sont calmes, il n’y a quasiment personnes. Quelques restaurants ouverts, je regarde.
Une des spécialités de ra région est le bœuf de Hida, qui se rapproche un peu du bœuf de Kobe. Une viande à priori fondante et succulente. Plusieurs restaurants en proposent, je pousse la porte de l’un d’entre eux.
Je commande un plat typique, du bœuf mijoté dans de la sauce miso. La serveuse commence par faire chauffer la sauce et dès qu’elle frémit, j’y plonge de fines tranches de bœuf. J’aurais envie de goûter de suite mais la serveuse me fait un sourire et me dit qu’il faut attendre. Je suis décidément trop gourmand.
Que dire de ce plat. Je n’ai jamais rien mangé de tel. Le bœuf fond dans la bouche. La sauce est gourmande. Lorsque j’ai fini la viande et les quelques légumes, il me restait encore un peu de cette sauce. Je ne peux de résigner à la laisser ainsi. J’y met alors le riz qu’il me restait. Ce n’est pas très raffiné mais le plaisir du palais mérite bien quelques écarts de comportement;-)