Le printemps de la blockchain

Hier je suis allé parler à quelqu'un qui travaille dans mon équipe. Ils savent tous que je suis un grand fan de Steemit. Ils sont quant à eux plus réservés, plus réticents.

Je l'ai trouvé en train de lire un article technique détaillé sur Qtum, une autre blockchain. Il prenait des notes pour qu'on puisse éventuellement tenter d'instancier un noeud Qtum au besoin et tester. Puis j'ai sursauté: l'article qu'il était en train d'étudier avec application ... était publié sur Steemit! C'est vrai qu'il s'agissait d'une article technique mais ça aurait tout aussi bien pu être un article expliquant en détail comment planter et soigner une plante tropicale à la maison, ou comment faire des macarons à la rhubarbe.

J'ai fait le rapprochement mentalement avec le meet-up auquel j'avais participé à Bruxelles la semaine passée, un meet-up où @roxane avait présenté Steemit à une audience hétéroclite.

Oui, on peut être passionné par la blockchain et penser que cette technologie va changer le monde. Mais pour le moment, en dehors d'un cercle assez restreint de passionnés qui s'amusent à créer et échanger des crypto-monnaies et autres tokens force est de constater qu'aucune application utilisant la blockchain n'a été déployée à large échelle pour résoudre un problème des gens ordinaires, des gens qui ne sont pas des férus de l'informatique.

Aucune, sauf Steemit. Steemit propose à quiconque crée du contenu, que ce soit de la prose ou de la poésie, des belles photos comme @ileana56, des vidéos ou de la musique, de monétiser ses créations en direct, auprès de ceux à qui elles sont destinées et qui les apprécient, sans passer par un "gardien de plateforme" se sucrant au passage et sans faire subir des pubs aux "consommateurs de contenu".

C'est un petit signe du printemps de la blockchain.

ghiocei122.jpgcredit

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