Langues étrangères et cerveau

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Bonjour mes chers Steemiens Francophiles, cela fait longtemps que je n'ai pas publier et je m'en excuse d'avance. Cet internet est à la fois addictif et chronophage et ma famille commençait à me remonter un peu les bretelles d'être à ce point sur l'ordinateur (bien que je suis certaine que cela les faisait sourire, moi qui tape plus lentement qu'une limace n'avance).

Mes petits enfants sont ou ont été à l'école en immersion. Càd que bien que leur langue maternelle soit le français, ils avaient cours dans différentes langues.

Et savez-vous qu'il existe une Journée internationale de la langue maternelle ? Elle approche à grands pas car elle se déroulera le 21 février.

En vue de cette occasion, j'ai eu envie de vous parler de ce qui se passe dans le cerveau lorsqu'on apprend des langues étrangères et j'aimerai principalement vous présenter les travaux d'une femme scientifique, le professeur Kara Morgan-Short. Son étude consiste à observer comment le cerveau assimile de nouvelles connaissances. Et ce, grâce à une étude dans laquelle elle a enseigne à un groupe de personnes, une deuxième langue qui a été crée de toute pièce par des linguistes.

L'idée est d’observer la façon dont les humains arrivent à acquérir et à apprendre une langue…

Elle utilise pour cela ce qu'on appelle l’électrophysiologie et l'IRM afin de dévoiler ce qui se passe (et aussi dans quelles zones) dans le cerveau au moment où l'on découvre, apprend, comprend, verbalise une nouvelle langue.

Une chose est certaine, et nécessaire à préciser, cette femme chercheuse, Kara Morgan-Short, contribue grandement aux progrès de la recherche sur le langage.

Observations de l'étude

D'un côté, il y avait donc le groupe qui a appris une langue crée artificiellement et qui l'étudiait dans une salle de classe type "ex-cathedra" et de l'autre, il y avait un groupe qui apprenait cette même langue dans un environnement dit "quotidien autrement dit "immergé dans la langue".

Tous les participants à l'expérience portaient un casque sur leur tête avec des électrodes afin que la chercheuse et son équipe puisse observer et analyser les ondes cérébrales de leurs participants.

Cette étude montre que les gens apprennent mieux via un apprentissage en immersion qu'en apprentissage type "à l'école " (vous allez me dire que c'est logique, mais ici, la science le confirme). En plus de cela, les personnes ayant appris de façon non-formelle retiennent beaucoup mieux la langue.

Notre chercheuse conclu que :

Cette étude sur le cerveau non seulement prouve que des adultes peuvent apprendre une langue en immersion aussi bien que des enfants, mais aussi nous permettrait de déterminer les meilleures conditions d’apprentissage pour chacun d’entre eux.

Ce type d'étude est toujours intéressante et non pas pour savoir si on doit obliger nos enfants à suivre des cours de langues en classe mais surtout pour la portée que cela peut amener sur les autres recherches sur le cerveau.

En effet, on peut aller encore plus loin. Par exemple, d'après une étude canadienne, la maladie d’Alzheimer et la démence sont des maladies qui sont diagnostiquées plus tardivement chez les personnes bilingues que chez celles qui ne parlent que leur langue maternelle !

Étudiez les langues mes Chers steemiens Francophile ! Je pense que je l'avais déjà exprimer! En tout cas, pour ma part, je me met dès cette après-midi au Hongrois!

En faisant travailler votre cerveau vous allez pouvoir vivre plus longtemps, moins malade et plus intelligent ! Que du bonheur!

Sources:

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