Après plusieurs semaines à plonger sur des profils similaires, on a toujours envie d’un peu de changement. Si le platier me permet de varier un peu les plaisirs, ce dont me parle les villageois et les responsables de l’hôtel me fait complètement écarquiller grand les yeux.
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Sur fond de forêt Il y aurait dans la petite forêt de Maratua, un lac. Jusque là, pas de quoi sortir une iplume pour le raconter sur Steemit ! Mais chose moins commune, ce lac, comme quelque uns seulement sur la planète, serait apparu suite à une baisse des eaux rapides qui aurait emprisonné des milliers de méduses. Le même schéma est connu dans l’archipel de Palau et est extrêmement exploité par l’industrie du tourisme. Le temps passant, et les méduses n'y trouvant aucun prédateur, elles auraient perdu leur faculté urticante. Bien que cette particularité soit totalement avérée, je vous assure qu’à ce moment du récit, le conditionnel est toujours de mise !
Méduses par milliers Me voilà donc engagé machette à la main dans la mangrove indiquée. Très vite, mon aventure en "jungle" prend la forme d'une petite randonnée le long d'un ancien chemin servant autrefois à transporter le bois coupé en forêt. Ma machette n'étant là que pour me rappeler quelques parfums de ma regrettée Guyane! Une machette, une paire de palmes et un caisson photo à la main, voilà un équipement bien curieux pour un randonneur ! Les berges du lac ne sont pas faciles d'accès, mais je parviens à me trouver une place pour pénétrer dans cette eau définitivement verte. La rencontre avec les méduses est immédiate. A leur premier contact le long de mes jambes, de mes bras, j'ai quelques reflexes repoussants, qui laissent vite la place à l'agréable sensation qu'apporte leur douceur totalement inoffensive de leur contact.
Deux espèces se retrouvent ici. L'une est transparente, l'autre rosée. C'est à peu près tout ce que ma science peut renseigner sur ces méduses! Jamais je n’avais pu observé autant de méduses. Des milliers d’individus, enfermés depuis des générations dans un espace restreint attendant peut-être un jour une remontée des eaux salvatrice pour un retour en eaux libres…
Ophiures et éponges
L'eau mi salée, mi douce, est fraiche, le moment agréable et les berges proposent tout un ensemble d'éponges, d'ophiures, d'étoiles "de mer", et de petits poissons qui apportent un peu de diversité à mon décor habituel. Tout me paraît si étranger que je ne serai pas surpris que de nouvelles espèces se cachent ici. Surement que quelqu’un a déjà fait ce travail.
Bornéo m’aura donné beaucoup d’images et de souvenirs, il est désormais temps de me rendre vers une autre terre de découvertes, La Sulawésie.
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Dernier reportage en Français:
@marc-allaria/borneo-stop-6-plongee-a-maratua
Last report in english:
@vcelier/borneo-diving-in-maratua-by-marc-allaria-translated-from-french