Adaptation in French of The Story of My Life so Far - Part 5
Ceci est l'histoire de ma vie jusqu’à ce jour.
A lire avant: Histoire Courte de ma Famille en France
L'histoire commence ici.
Épisode précédent: #4
Départ de Rambouillet
La famille est restée à Rambouillet jusqu'en 1957.
Marie a donné naissance en 1951 à une fille mort-née qui aurait été nommée Catherine.
Puis, en 1952, ma sœur Monique est née. En 1953, ma deuxième sœur Brigitte. En 1954, mon frère cadet Antoine.
Ainsi, de 1947 à 1954, six enfants en sept ans. Je ne sais pas si mes parents ont décidé de ralentir, mais après Antoine, l'intervalle entre chaque enfant est passé à deux ans. Donc, en 1956, mon frère Benoît est né. Les quatre enfants après moi sont nés à l'hôpital de Rambouillet. C'est là qu'elle a reçu la visite de Madame Coty, épouse du président français, après la naissance de ma sœur Monique.
Notre maison à Rambouillet
source: Google Maps Street View
La maison de Rambouillet était suffisamment grande pour une famille de sept enfants. Bruno et moi partagions une chambre au deuxième étage. Au premier étage, Philippe était seul dans une chambre, Monique et Brigitte partageaient une autre chambre, et Antoine et Benoît étaient dans une chambre attenante à la chambre de mes parents.
Le seul vrai inconvénient de vivre à Rambouillet était que c'était loin de Paris. Chaque jour de la semaine, mon père passait une heure et demie pour aller à Paris et en revenir.
L'Institut de France avait reçu en don une maison près de Paris, probablement un legs dans un héritage, avec la mission d'y loger gratuitement des écrivains. C'était une grande maison avec sept chambres. Au lieu de placer plusieurs écrivains dans cette maison, l'Institut avait décidé d'y loger un écrivain avec une famille nombreuse.
L'un de ces écrivains était Jacques Péricard qui a vécu dans cette maison avec sa grande famille avant la Seconde Guerre Mondiale. Il a eu jusqu'à onze enfants. En 1926, il avait publié un livre intitulé "Roman d'un Papa - J'ai Huit Enfants".
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Comme la maison était à nouveau disponible en 1957, quelqu'un à l'Institut, probablement le bibliothécaire en chef, avait pensé que Paul, avec ses sept enfants, serait un bon candidat. Paul avait co-écrit un livre qui avait été publié en 1955: "Courtoisie chrétienne et dignité humaine". Donc, il était en effet un écrivain avec une grande famille.
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Donc, l'Institut offrit à Paul l'opportunité de déménager dans cette maison. Mes parents n'ont pas hésité, car il y avait plusieurs avantages: plus de loyer à payer, un trajet plus court pour Paul et être plus proche de ses parents à Paris pour Marie.
Ainsi, en avril 1957, nous avons déménagé de Rambouillet à Saint-Ouen pour y vivre au 6 rue Pasteur.
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