Adaptation in French of The Story of My Life so Far - Part 6
Ceci est l'histoire de ma vie jusqu’à ce jour.
A lire avant: Histoire Courte de ma Famille en France
L'histoire commence ici.
Épisode précédent: #5
Déménagement à Saint-Ouen
En avril 1957, la famille déménage à Saint-Ouen, au nord de Paris, au 6 rue Pasteur.
Voici à quoi ressemble la maison aujourd'hui:
source: Google Maps Street View
La maison n'appartient plus à l'Institut de France; elle a été vendue à la ville de Saint-Ouen et a été transformée en une «Maison de Quartier» où les habitants du quartier sont invités à s'informer et à recevoir de l'aide, et à participer à diverses activités socioculturelles.
L'escalier extérieur en colimaçon sur la gauche n'existait pas quand nous habitions la maison. De plus, à gauche de la maison, il n'y avait qu'une petite porte qui donnait sur la cour à l'arrière de la maison.
Au-dessus de la porte d'entrée, il était écrit "Fondation Ure Bastendhorf". Nous n'avons jamais appris qui était "Ure Bastendhorf".
La fenêtre avec les volets fermés à gauche de la porte d'entrée est celle d'un appartement indépendant dans la maison, avec une chambre à coucher, une petite cuisine et des toilettes. On y accédait uniquement par une porte dans l'arrière-cour. Quand nous sommes arrivés, elle était encore occupée par une vieille dame, Madame Thernizien, qui était très malade et qui est morte deux semaines après notre arrivée. Pour nous les enfants, cette partie séparée de la maison a toujours été "La Maison de Madame Thernizien", même si nous l'avons seulement utilisée pour y ranger nos vélos pour la nuit.
Au rez-de-chaussée, il y avait l'entrée, la cuisine à l'arrière, une arrière-cuisine, le bureau de Paul, mon père (la fenêtre à droite de la porte d'entrée) et la salle à manger (la fenêtre à l'extrême droite ). Il y avait aussi une très petite pièce carrée de seulement 2m2 avec seulement un lavabo. Paul avait surnommé cette pièce "le taxiphone" (la cabine téléphonique). C'est là que nous devions nous laver les mains avant les repas.
Au premier étage, il y avait la chambre de mes parents à l'arrière et sur le devant, de gauche à droite: un grand salon avec deux fenêtres, une chambre pour les plus jeunes et la salle de bain, avec une baignoire et un lavabo, mais pas de douche.
En France, la toilette n'est presque jamais dans la salle de bain, mais c'est une petite pièce séparée, avec juste les toilettes. Il n'y avait même pas de lavabo pour se laver les mains dans les toilettes.
Il y avait trois toilettes dans la maison, une à chaque étage.
Au deuxième étage, il y avait cinq chambres à coucher, une petite salle d'eau avec juste un lavabo, et une pièce étrange avec des placards sur trois murs: la pièce aux placards. La chambre de mon frère Philippe était juste au-dessus de la chambre de nos parents. Bruno et moi, nous partagions une grande chambre (la fenêtre centrale) de 15m2. Nos deux sœurs Monique et Brigitte partageaient la chambre à l'extrême droite: «la chambre des filles».
Nos frères cadets Antoine et Benoît étaient dans la chambre des jeunes enfants au premier étage. Cette chambre avait été surnommée par Paul comme "la babaterie". Selon lui, l'un d'entre nous, en apprenant à parler, disait "baba" au lieu de "bébé", aussi avait il commencé à appeler la chambre des bébés la "babaterie".
La suite Épisode 7.
Résumé
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