Histoire de ma vie jusqu’à ce jour - Épisode 7 - À l'École Émile Zola

Adaptation in French of The Story of My Life so Far - Part 7

Ceci est l'histoire de ma vie jusqu’à ce jour.
A lire avant: Histoire Courte de ma Famille en France


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L'histoire commence ici.
Épisode précédent: #6

Nouvelle école à Saint-Ouen: École Émile Zola

Nous avons déménagé de Rambouillet à Saint-Ouen en avril 1957, pendant les vacances de Pâques.
Mon frère Philippe était déjà au lycée au 6ème à Rambouillet, et il est resté pour le reste de l'année scolaire, vivant avec la famille du directeur de l'école Notre-Dame. Philippe est venu à Saint-Ouen seulement à la fin de l'année scolaire 1956-1957. Comme il a échoué à l'examen d’entrée en 5ème dans les écoles publiques, il a dû recommencer la 6ème en octobre 1957 à l'école secondaire la plus proche, le lycée Honoré de Balzac, dans le XVIIème arrondissement de Paris.
Mes plus jeunes frères et sœurs étaient trop jeunes pour aller à l'école.

A cette époque, le maire et la plupart des membres du conseil municipal étaient membres du "Parti Communiste Français". Mon père aurait voulu que nous allions dans une école catholique privée, mais il s'est vite rendu compte que c'était trop loin pour nous laisser y aller seuls. Nous sommes donc allés, Bruno et moi, à l'école primaire locale, l'école Émile Zola, qui se trouvait à seulement 150m de notre maison, 6 rue Pasteur.

L'école avait été construite en 1880 et s'appelait alors "École de la Gare" et la rue s'appelait "rue des Épinettes". Il n'y a plus de rue avec ce nom à Saint-Ouen de nos jours, mais il y en a une au nord de Paris, dans le XVIIème arrondissement. Donc, ma théorie est que c'est la même rue qui continuait à Saint-Ouen au moment de la construction de l’école.

Voici une carte postale avec une photographie de l'école Émile Zola en 1919.



École Émile Zola en 1919
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Le bâtiment n'a pas beaucoup changé. Voici ce à quoi ressemble l’école aujourd'hui.



École Émile Zola aujourd'hui
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Au dessus de la porte d’entrée, on peut lire "École Communale", ce qui signifie école municipale.
En-dessous, on peut lire: "Liberté Égalité Fraternité" qui est la devise nationale de la République Française.

Au-dessus de la porte de gauche: "Garçons", au-dessus de la porte de droite: "Filles". À cette époque, il y avait deux écoles, une pour les garçons et une pour les filles. De nos jours, il n'y a plus qu'une seule école pour les garçons et les filles.

L'inscription en bleu "École Primaire Émile Zola" a été ajoutée récemment.

À l'origine, ils ont mis mon frère Bruno au «Cours Moyen 1» et moi au «Cours Préparatoire».
Cependant, comme je savais déjà lire couramment et que j'étais bon en calcul, en moins de deux jours, j'ai été transféré dans la même classe que Bruno.
J'étais vraiment très jeune pour ce niveau de classe, et mes études avaient été quelque peu perturbées par le déménagement et le changement d'école. Donc, en accord avec mes parents, en octobre 1957, on m'a fait recommencer le Cours Moyen 1, avec le même instituteur, Monsieur Chagny.

Mr Chagny était un très bon instituteur. Il était également membre de base du Parti Communiste. Chaque dimanche, on pouvait le voir en train de vendre le journal "L'Humanité Dimanche" qui était l'édition dominicale du journal officiel du Parti Communiste Français.
Marie, ma mère est restée en contact avec Mr Chagny pendant très longtemps. Vingt ans plus tard, alors que j'étais officier de marine, Marie m'a suggéré de rendre visite à M. Chagny, qui avait pris sa retraite plusieurs années auparavant. Je lui ai donc rendu visite. Il était très content de me voir. De ses questions sur les événements mondiaux, j'ai réalisé qu'il devait avoir été déçu par le Parti Communiste.

La suite Épisode 8


Résumé
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