Adaptation in French of The Story of My Life so Far - Part 8
Ceci est l'histoire de ma vie jusqu’à ce jour.
A lire avant: Histoire Courte de ma Famille en France
L'histoire commence ici.
Épisode précédent: #7
Une journée dans la vie d'un écolier en France dans les années cinquante
J'ai passé un peu plus de deux ans à l'école primaire Émile Zola en 1957-1959.
A cette époque, en France, on allait à l'école les lundis, mardis, mercredis et vendredis, matin et après-midi, puis le samedi matin seulement. Il n'y avait pas d’école le jeudi.
Nous avions appris qu'en Angleterre ils avaient ce que nous appelions «le week-end anglais» et nous nous disions que les anglais étaient paresseux, tout en souhaitant secrètement que nous puissions arrêter d'aller à l'école le samedi.
Je vais maintenant décrire une journée d'école typique. Pour certains d'entre vous, cela peut sembler complètement différent de ce que vous avez vécu dans votre enfance.
Avant d'aller à l'école
A 7h30, notre mère nous réveillait. Nous nous habillions et faisions notre lit. Pour nous les garçons, nous avions toujours des culottes courtes, pas de pantalons. En fait, je n'ai pas porté de pantalon avant l'age de 14 ans.
L'un de nous allait acheter du pain et du lait: jusqu'à cinq miches de pain et jusqu'à six litres de lait cru. Pour le lait, nous avions plusieurs contenants en aluminium de plusieurs litres, que le laitier nous remplissait.
Puis nous prenions notre petit déjeuner dans la salle à manger: un bol de lait chaud avec du sucre et du café instantané/chicorée de la marque Ricoré, quatre tartines de pain, deux avec du beurre et deux avec de la confiture. Nous devions utiliser toujours le pain qui restait de la veille avant d'utiliser le pain frais. Au moins c'était la règle, et de temps en temps nous ne l'observions pas.
Dans la salle à manger, il y avait une horloge de parquet, avec des chiffres romains pour chaque heure. Nous avions surnommé l'heure 8h20 "la petite fille": les deux aiguilles dorées étaient les cheveux, le VI était la bouche et les deux trous pour les manivelles étaient les yeux. Et 8h23, quand la grande aiguille était presque sur l'œil droit, c'était "la petite fille pleure".
A l'heure de la petite fille (8h20), si on n'avait pas fini le petit-déjeuner, on devait se dépêcher. A l'heure de la "petite fille pleure" (8h23), si on était encore dans la salle à manger, on avait toutes les chances d’être en retard à l'école.
L'école commençait à 8h30. On devait être dans la cour de l'école au moins 2 minutes avant. Bien que l'école fusse seulement à 150 mètres de notre maison, 5 minutes suffisaient tout juste pour attraper son cartable (pas de sac à dos en ce temps-là) et son manteau et pour courir vers l’école.
Dans la classe
Un bureau d'école s'appelait "un pupitre". En fait, il s'agissait d'un pupitre-banc combiné semblable à celui-ci:
source
Les deux petits contenants blancs étaient remplis d'encre. On n'utilisait pas de stylo-plume ou de stylo à bille pour écrire. On avait des porte-plumes, avec des plumes. Et on avait besoin d'encre pour pouvoir écrire.
On utilisait de plumes de la marque "Sergent Major".
Plumes "Sergent Major"
source: Ebay
On devait aller à l’école avec des plumes et de l'encre. La marque de l'encre que nous utilisions était "Waterman". Il y avait deux couleurs principales: Bleue et Bleu-Noir.
Bouteille d'encre "Waterman" bleu-noir
source
L'encre bleu-noir était bleue quand on écrivait, mais devenait noire quand elle séchait.
Bien sûr, on avait besoin d'un buvard.
L'école était de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h30, avec une récréation le matin et une l'après-midi.
Il y avait une cantine à l'école, mais nous n'y mangions pas au déjeuner, sauf quand Marie, ma mère, était à l'hôpital pour la naissance d'un de mes frères. Au lieu de cela, nous revenions à la maison à midi pour déjeuner tous ensemble dans la salle à manger et retournions à l'école à 13h30.
La suite Épisode 9
Résumé
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Épisode 7